La croissance économique congolaise a dépassé les prévisions pour l’année 2021. Mais, entre les progrès réels, salués par les institutions de Bretton Woods, et les handicaps, endémiques ou conjoncturels, qui minent son développement, le pays peut-il tenir le cap ? Décryptage.
Longtemps abonnée à de médiocres résultats économiques, la République démocratique du Congo se redresse. Non seulement elle n’a pas connu de récession durant la crise sanitaire de 2020, à la différence de la plupart de ses voisins, mais la croissance que lui prédit le Fonds monétaire international (FMI) est confortable et a même été revue à la hausse, à 5,4 % au lieu de 4,9 % pour 2021 et à 6,2 % au lieu de 5,6 % pour 2022.
Cette belle accélération est due à la poussée des cours mondiaux de deux minerais que produit la RDC, à savoir le cuivre (+40 % de novembre 2020 à novembre 2021) et le cobalt (+80 %). Elle est aussi imputable à la reprise des achats de ces deux minerais par la Chine. Les réserves de la Banque centrale du Congo (BCC) ont bondi de 800 millions de dollars en 2020 à 3,3 milliards à la mi-octobre 2021, notamment grâce à l’allocation des droits de tirage spéciaux (DTS) de 1,4 milliards par le FMI.
Source: Jeune Afrique
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